Je poste aujourd'hui les dernières informations concernant la CADES ( Caisse d'Amortissement de la DEtte Sociale )
Déjà, la CADES avait été analysée par Leslie Varenne et Philippe Blanchard, dans l'ouvrage " Sécurité Sociale , main basse sur le trou ", montrant les malversations financières internationales liées au contexte de la CADES avec la complicité des dirigeants politiques, des syndicats et du patronat.
Maintenant, on est informé des deux faits suivants :
I) Article de Presse faisant état de l’inconscience des dirigeants de la CADES :
France: la Cades lève 500 millions d'euros
AFP - Publié le 08/03/2011 à 13:21
La Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) en France a lancé un nouvel emprunt de 500 millions d'euros à 10 ans dans le cadre de son programme d'emprunt pour l'année 2011 et 2012, a annoncé mardi la banque émettrice, la Société Générale, dans un communiqué.
II) Le Fait du jour du 17 Octobre 2010 du site de Claude Reichman faisant état du parjure des parlementaires, au sujet de la CADES :
Le président UMP de la commission des lois dénonce " la cavalerie " du gouvernement !Sarkozy et Fillon n’ont vraiment plus besoin de l’opposition : ils ont ce qu’il faut à la maison ! Un certain Jean-Luc Warsmann, qui se dit président de la commission des lois de l’Assemblée nationale et qui risque fort de ne plus le rester, s’est permis de dénoncer " la cavalerie " du gouvernement, qui vient de fourguer 130 milliards d’euros de déficits cumulés supplémentaires à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) sans lui fournir les ressources correspondantes, comme une loi de 2005 l’y oblige pourtant. On vous laisse savourer la philippique de Warsmann qui, élu des Ardennes, y va à la manière d’un sanglier, sans se douter que la chasse est ouverte : " En 2005, à l'unanimité, nous avons mis en place une règle très simple, minimale. C'est la volonté du législateur de ne plus transférer les dépenses de protection sociale sur les générations futures. Là, en une loi, on nous demande de lancer 130 milliards d'euros d'emprunt. Cela représente plus de 50 milliards d'euros d'intérêts. Le gouvernement nous demande de l'autoriser à lancer 130 milliards d'euros d'emprunt sans mettre en face les recettes pour les rembourser. Lancer des emprunts lorsque l’on sait que l’on n’a pas l’argent nécessaire pour les rembourser, cela s'appelle faire de la cavalerie. C'est insensé, ce n'est pas responsable. Le gouvernement dit qu'il met 3,35 milliards d'euros de recettes sur la table. Ce n’est pas la peine d'avoir fait de grandes études pour comprendre que, la première année, on va toucher beaucoup, moins la deuxième, et de moins en moins ensuite. C'est la seconde cavalerie. Jamais, sous la Ve République, le Parlement n 'a été saisi d'une demande de faire de la cavalerie à ce niveau. J'ai donc le devoir d'appeler chacune et chacun d'entre vous à la réflexion, de vous demander de voter librement, de savoir écarter les amicales pressions. II en va de l'avenir de notre protection sociale, de la crédibilité de la parole financière de la France et de la crédibilité du Parlement. "Ce qui n’a pas empêché le groupe UMP de voter le transfert des 130 milliards à la Cades. La poussière est sous le tapis, on respire !(17/10/10).
La conclusion est la suivante :
La conséquence directe est donc la suivante. On va devoir continuer à payer la CSG et la CRDS, et ce, sur une période, alors, beaucoup plus longue, à cause, non seulement de l'inconscience des dirigeants de la CADES, mais aussi à cause du parjure des parlementaires et de la " cavalerie " du gouvernement.
15.3.11
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1 commentaire:
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